Le spectre d’un reconfinement sonne le glas de la gestion pathétique de la crise sanitaire du coronavirus. Autant on a pu plaider la surprise lors de la première vague, autant cette excuse n’est plus valable pour la deuxième : il s’agit d’une faillite des responsables de ces décisions. Cherche-t-on à forcer la population à la désobéissance civile ?
La faillite du pouvoir exorbitant des politiques
Les politiques sont trouvé un allié de taille : le virus COVID. Il leur a donné le pouvoir de fermer leur pays tout en continuant eux-mêmes à vivre normalement : confinez-vous bonnes gens, faites ce que nous vous disons, pas ce que nous faisons. Nous comptons sur les médecins et sur les médias.
Il y a plus grave. Pendant les dix mois de la pandémie, nos dirigeants nous ont confinés faute d’augmenter l’équipement hospitalier. Aujourd’hui, le même argument est avancé, mais il a perdu son effet de surprise et d’ignorance. Tous partis réunis, nos pays ont diminué le nombre d’hôpitaux, de maternités, de laboratoires et de personnel qualifié. En savoir plus